Trois équipements sont principalement conseillés pour ce type d’émetteurs :

• Si une arrivée au gaz est en place, la chaudière à gaz à condensation semble être une solution tout à fait indiquée pour conjuguer investissement de départ et consommation quotidienne.
• Un peu plus onéreuse, la pompe à chaleur offre par contre un meilleur rendement. Un modèle basse température conviendra tout à fait pour alimenter un plancher chauffant. Cependant, lorsque la pompe à chaleur fonctionne par aérothermie, il faut prendre en compte les températures extérieures minimales atteintes en hiver pour s’assurer de ses performances. Un écueil qui peut être évité par l’option de la pompe à chaleur hydrothermique, cependant plus chère à installer.
• La chaudière électrique pour plancher chauffant reste la solution la moins économe en termes de consommation, mais la plus accessible à l’achat. De plus, contrairement à une chaudière pour chauffage au sol à gaz, la chaudière électrique ne nécessite pas l’installation d’un conduit d’évacuation.

La chaudière électrique

L’utilisation d’une chaudière électrique pour un plancher chauffant ne représente pas la solution la plus couramment utilisée. Elle reste cependant celle qui est la plus accessible à l’achat et qui demande le moins d’aménagements.

Évidemment, la chaudière électrique demeure de loin la plus énergivore.

La chaudière à condensation

La chaudière à condensation (gaz, fioul ou bois) est la chaudière pour plancher chauffant qui offre le meilleur rendement. Elle est aussi celle qui est la plus chère à l’achat.

Pour augmenter ses performances énergétiques, la chaudière à condensation récupère les calories de la vapeur d’eau générée par les fumées de combustion (qui sont condensées par la chaudière). Elle est ainsi capable d’offrir un rendement de l’ordre de 110 %.

La chaudière à condensation ne nécessite pas d’être raccordée à un conduit de cheminée, et peut évacuer directement ses fumées par un conduit ventouse percé dans le mur qui donne sur l’extérieur.

La pompe à chaleur utilise des énergies renouvelables pour alimenter le chauffage par le sol. Elle extrait des calories dans l’air, l’eau ou le sol, afin de s’en servir pour chauffer l’eau qui va alimenter le chauffage au sol.

La pompe à chaleur est une excellente solution de substitution à une chaudière pour un plancher chauffant. Avec un prix d’achat supérieur à celui d’une chaudière à condensation, la PAC sera principalement choisie en l’absence d’arrivée de gaz naturel dans le logement. En effet, sans ce raccordement au gaz de ville, l’installation d’une cuve à gaz peut entraîner un coût d’installation assez conséquent.

De plus, la pompe à chaleur ne nécessite pas de raccordement à une évacuation cheminée ou ventouse, et reste éligible à des aides plus importantes à l’achat.

On distingue trois types de pompes à chaleur capables d’alimenter un plancher chauffant hydraulique. Préférez un modèle basse température, un peu plus cher à l’investissement, mais qui vous offrira un rendement bien supérieur à une version haute température.

Bon à savoir : l’entretien d’une pompe à chaleur est désormais obligatoire tous les deux ans.

La pompe à chaleur air-eau

C’est le modèle de pompe à chaleur le plus simple à installer. La PAC air-eau dispose d’une unité extérieure qui récupère les calories présentes dans l’air extérieur pour chauffer l’eau du réseau de chauffage, et éventuellement produire de l’eau chaude sanitaire.

La pompe à chaleur air-eau se présente sous forme monobloc ou bi-bloc :

• La PAC monobloc intègre son module hydraulique au sein même de son unité extérieure. Cette solution permet un réel gain de place dans le logement.
• La PAC bi-bloc comporte un module hydraulique qui se trouve à l’intérieur du logement, indépendant de l’unité extérieure, qui permet un meilleur rendement de la pompe à chaleur. Il est aussi possible de choisir un module hydraulique équipé d’une cuve et ainsi assurer la production d’eau chaude quelles que soient les conditions climatiques du moment.

La pompe à chaleur eau-eau

La pompe à chaleur eau-eau présente l’avantage de puiser dans une source calorifique à température constante toute l’année.

En effet, si la PAC air-eau puise les calories dans l’air, sa variante eau-eau les trouve dans les nappes d’eau souterraines. Et il se trouve que cette eau propose une température avoisinant les 10 °C en permanence, ce qui facilite le travail de la pompe à chaleur (contrairement à une version aérothermique, puisque l’air extérieur connaît d’importantes variations sous nos latitudes).

En revanche, la PAC eau-eau impose la réalisation d’un forage pour aller trouver de l’eau en profondeur. Un chantier qui peut être assez onéreux, mais qui sera rentabilisé par les performances obtenues dans des régions aux climats rigoureux (où les PAC air-eau peuvent ne pas suffire).

La pompe à chaleur sol-eau

Cette pompe à chaleur fonctionne par géothermie en allant chercher les calories dans le sol. C’est grâce à des capteurs enfouis dans la terre que la PAC géothermique peut assurer son rôle. Le rendement est cependant directement dépendant de la nature du sol.

À noter : pour être sûr de couvrir tous les besoins de la maison, il existe aussi la pompe à chaleur hybride qui cumule les technologies de la PAC et de la chaudière à condensation.

Chaudière ou pompe à chaleur, retrouvez ci-dessous notre comparatif pour vous guider dans votre choix :